#70 Décryptage complet du rapport de Pascal Demurger
Vous n'aurez presque plus besoin de le lire...; décryptage de la mission de Sofi Groupe (réparation d'équipements électroniques); et autres actus (15')
Mes chères lectrices, mes chers lecteurs,
Quel plaisir de vous accueillir dans cette 70e missive ! Déjà pour souhaiter la bienvenue aux 25 nouveaux abonnés qui nous ont rejoint depuis la dernière missive.
Ensuite pour vous remercier de vos nombreux messages suite à l’édito chiffré sur les licornes comme rôles modèles (ou pas). Je suis ravi qu’il vous ait plu. Si vous ne l’avez pas lu, c’est par ici.
Enfin, pour faire un petit teasing sur la suite des événements. Dans mon email de vœux, je vous ai parlé du lancement prochain du podcast de La Machine à sens. Cela prend forme. Le premier épisode est dans la boîte. Je l’ai fait avec les moyens du bord qu’il va falloir que j’améliore pour vous offrir la meilleure expérience d’écoute et du contenu à la hauteur de vos attentes.
Pour ça, je vais lancer une campagne de crowdfunding. Votre soutien sera essentiel ! Plus d’infos la semaine prochaine. En tout cas, si vous avez des micros ou des enregistreurs en bon état, n’hésitez pas à me le dire, je pourrais être preneur ! Il vous suffit juste de répondre à cet email. Et également, si vous pouvez prendre deux minutes pour répondre à un questionnaire sur les contreparties que je compte proposer pour cette campagne, cela m’aiderait énormément (je remettrai le lien en fin de missive).
Passons à l’édito de la semaine sous la forme d’un décryptage. J’évoquais la semaine dernière la sortie d’un rapport rédigé par Pascal Demurger, DG de la Maif, pour la fondation Jean-Jaurès. Bien qu’il n’ait pas un sceau gouvernemental comme le rapport de Bris Rocher sur la gouvernance d’entreprise, il s’impose comme une contribution probante et ambitieuse sur le débat de la refonte de notre modèle économique.
Le DG de la Maif souhaite réinventer les liens entre l’Etat et les entreprises au service de la transition écologique et sociale :
[Il appartient] au pouvoir politique, fort de sa légitimité démocratique, de fixer le cap de la transition écologique et sociale et au monde économique, grâce à sa puissance d’intervention et sa capacité d’innovation, de la mettre en œuvre. À l’État la fixation de l’ambition collective, aux entreprises la mise en œuvre des solutions concrètes.
Les sous-jacents de sa réflexion
Quatre postulats sous-tendent la réflexion de Pascal Demurger :
L’intervention de l’Etat dans la réglementation du acteurs économiques est nécessaire et positive. On ne peut pas compter sur les entreprises pour se mettre seules en rang afin de faire face aux défis environnementaux et sociaux d’aujourd’hui et de demain ;
L'Etat ne peut pas tout faire pour résoudre les enjeux sociaux et environnementaux, d'autant plus qu'il doit souvent gérer des externalités négatives générées par les entreprises.
Il faut convaincre les entreprises de s'engager par l'incitation, davantage que par la contrainte. “L’incitation conduit à la distinction”, écrit-il. “Dès lors que toutes les entreprises ne démontrent pas la même responsabilité sociale et environnementale, il est légitime que l’Etat adopte vis-à-vis de ces dernières une réglementation qui distingue les comportements exemplaires de ceux qui le sont moins.”
C'est encourageant d'avoir une poignée d'entreprises éclaireurs, mais les enjeux sont tellement colossaux qu'ils requièrent un mouvement plus profond et global qui doit passer par la fiscalité, la réglementation et la révision de la gouvernance des entreprises.
Refondre la fiscalité des entreprises à la lumière de la nécessaire transition écologique et sociale
Les premières recommandations portent sur la fiscalité. Selon lui, il faudrait distinguer différents régimes fiscaux en fonction des surcoûts que l’activité de l’entreprise génère pour la collectivité. Il pourrait y avoir trois tranches de taux d’impôt sur les sociétés, qui varieraient en fonction de “la part durable” du chiffre d’affaires. Sujet hyper sensible, car on sait que les activités industrielles sont plus polluantes que dans les services par exemple. Il faudrait alors a minima envisager un baromètre secteur par secteur pour ne pas pénaliser ces entreprises injustement.
Parallèlement, il suggère de pérenniser et généraliser le principe de conditionnalité des aides publiques à des obligations environnementales et sociales, comme elle a pu être un peu mise en place avec les plans de soutien aux entreprises depuis deux ans. Toutes les sociétés n’y seraient pas assujetties au même niveau. Le plus complexe à mettre en œuvre serait le contrôle. On a déjà du mal à le faire sur les PGE ; imaginez sur des centaines de milliers d’entreprises… Mais on pourrait envisager des solutions technologiques pour parer au manque de ressources humaines.
Toujours dans le giron de l’Etat, les marchés publics sont une cible évidente de réformes. La commande publique représente 8% du PIB. Aujourd’hui, c’est l’offre “économiquement la plus avantageuse”, qui doit, selon le droit européen, remporter le marché. Une modification des textes pour y rajouter “écologiquement” serait utile pour éviter que les mieux-disant écologiquement un peu plus chers se fassent retoquer aux moins-disant écologiquement mais un peu moins chers.
Il s’agirait également d’assurer à terme que 100% des marchés publics intègrent une clause environnementale—contre 25% aujourd’hui. Il faudrait en outre établir un seuil environnemental minimal dans la notation des marchés publics afin que ce critère ait un véritable poids dans la décision.
Cette transition écologique ne sera possible qu’avec des investissements massifs, publics certes, mais également privés. Si des progrès ont été réalisés ces dernières années, cela reste timide. Pour Pascal Demurger, la modification des règles prudentielles au niveau européen peut créer un effet d’entraînement très puissant. Sa recommandation serait que ces règles incitent les banques et les assurances à “orienter une partie de leurs investissements vers le financement de la transition écologique”.
Repenser la valeur des entreprises au-delà du financier
Le deuxième volet du rapport porte sur la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux des entreprises. Cela implique de reconsidérer les modèles d’évaluation de la valeur d’une entreprise. Si la valeur financière est très largement dominante aujourd’hui, des dimensions extra-financières commencent à poindre. Au niveau européen qui sera traduit en droit national, il s’agit de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), de la taxonomie environnementale, voire d’une taxonomie sociale.
Ces démarches permettraient d’harmoniser le reporting extra-financier d’une entreprise face à la brousse de modèles existants aujourd’hui. Cela pourrait également conduire à la création d’un “impact score ESG” à destination des consommateurs et des investisseurs.
Vis-à-vis des consommateurs, cet impact score pourrait devenir l’ultime label RSE, complet, objectif et transparent. Pour les investisseurs, cet impact score pourrait se doubler de l’intégration des normes extra-financières dans la comptabilité de l’entreprise. Sur la base d’un modèle à construire, il serait possible de donner une valeur monétaire aux externalités environnementales, sociales et sociétales des entreprises, qui pourrait être mise au même niveau que la valeur financière.
Ouvrir la gouvernance des entreprises
La dernière partie du rapport est consacrée au dialogue avec les parties prenantes, qui constitue une des clés de voûte du “stakeholder capitalism”. Ce dialogue aboutirait sur trois chantiers :
une refonte de la gouvernance des entreprises : création par exemple d’un Comité des parties prenantes pour toutes les entreprises de plus de 250 collaborateurs, et systématisation du “say on climate” pour les entreprises cotées ;
l’encouragement du temps long : modulation du droit de vote des actionnaires en fonction de leur durée de présence au capital avec un système donnant un droit de vote plus important à ceux qui sont engagés depuis au moins trois ans (l’exemple de Danone est encore dans tous les esprits) ;
l’adaptation des rémunérations des dirigeants (dans le coté) : elles devraient systématiquement inclure des critères RSE et pas que pour des proportions très minimes (cf. l’appel de 20 patrons sur le sujet que j’évoquais la semaine dernière).
C’est un rapport très riche et dont les 12 propositions ont pour vertu première de créer le débat. Aucune n’est simple à mettre en œuvre. Certaines sont très lointaines, d’autres sont déjà testées par certaines administrations et certaines entreprises. Mais toutes nécessitent un alignement des planètes et un dialogue constructif et positif entre l’Etat et les entreprises.
On peut parfois regretter que l’auteur—issu de la fonction publique et dirigeant d’une entreprise mutualiste dans les services financiers—n’ait pas un co-auteur d’une entreprise industrielle cotée. Cela aurait permis d’apporter une profondeur d’analyse, notamment sur la partie réglementaire et fiscale, qui peut parfois manquer.
Passons au sommaire à picorer ou à dévorer :
📱 Décryptage de la mission de Sofi Groupe (réparation et reconditionnement de téléphones)
⏩ Quelques futures sociétés à mission
👍 La bonne com’ de Nuageo
🌍 Des entreprises américaines veulent plus de réglementations pour faire face au changement climatique
😯 Sensibilisation au climat pour les élus locaux
📣 Quelques filets sur la PFUE
📺 Jean-Marc Jancovici devient tendance
📊 Les investissements sont mal placés pour la transition bas-carbone
🧠 Un peu plus de jus de crâne
☝ Vote de la semaine entre Yooji (nourriture pour bébés) et Laudescher (industrie du bois et du papier)
🎧 Mon son de la semaine : Nina Simone - “My baby cares for me” (HONNE Remix)
Du côté des entreprises
📱 DECRYPTAGE DE LA MISSION DE SOFI GROUPE.
Merci à celles et ceux qui ont voté la semaine dernière. Sofi Groupe a largement remporté les suffrages.
Sofi Groupe est un acteur de la réparation de téléphone qui a connu une histoire mouvementée. Fondée en 1986 sous le nom de Fibrosud, l’entreprise a été rachetée plusieurs fois depuis avant d’être en liquidation judiciaire en 2011, puis rachetée par six de ses employés. Elle existe sous son nom actuelle depuis 2014. Pour le grand public, c’est plutôt sa marque SMAAART, qui fait office de vaisseau amiral, en tant que marketplace de smartphones reconditionnés.
Engagé depuis toujours dans la réparation et plus récemment dans le reconditionnement, les principes de l’économie circulaire sont bien ancrés dans l’ADN de cette PME. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’elle est implantée… juste à côté de Montpellier—une de plus dans le rang des sociétés à mission héraultaises !
Sa raison d’être :
En contribuant activement à la prolongation de la durée de vie des équipements électriques et électroniques, la Société développe une industrie innovante, porteuse de sens et créatrice de valeurs en économie circulaire.
Cette raison d’être est claire et compréhensible. On saisit rapidement les métiers de l’entreprise. Sofi Groupe a une activité B2C sur les smartphones avec SMAAART, mais également B2B sur une gamme de produits plus large. Elle contourne l’énumération de ses clients en ne les mentionnant pas directement et en se focalisant sur le produit, “les équipements électriques et électroniques”.
La raison d’être mobilise des termes actifs et engageants : “développer”, “porteuse”, “créatrice”. Ce sont des termes qui sont à la fois positifs et qui mettent l’entreprise en mouvement. Il n’y aurait presque pas besoin de mentionner explicitement l’innovation.
Ce qui est également intéressant, c’est le triptyque que Sofi Groupe affiche sans lourdeur sémantique : innovation, sens, économie circulaire. C’est malin, efficace et encore une fois engageant. C’est une raison d’être ancrée dans l’activité économique tout en étant inspirante. Elle pourra véritablement servir de boussole pour l’entreprise.
Les objectifs :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre par la collecte d’équipements électriques et électroniques usagés en vue de leur reconditionnement, en favorisant les énergies renouvelables produites en France ;
Participer à l’économie des ressources et des matières premières nécessaires à la composition des EEE;
Valoriser les déchets générés en réutilisant ou en recyclant les pièces des EEE qui ne peuvent être réparés ;
Sensibiliser le plus grand nombre à la consommation durable.
Les objectifs sont alignés et complémentaires de la raison d’être. Ils portent les principes d’économie circulaire, qui s’inscrit encore davantage dans l’ADN de l’entreprise. Ils sont de fait très centrés sur la dimension environnementale, au détriment des autres piliers du triptyque : le sens et l’innovation.
Le premier objectif me semble un peu flou, parce qu’il mélange différents éléments : la baisse des émissions de GES par la collecte d’équipements usagés et le recours aux énergies renouvelables (ENR) mais sans préciser le cadre d’utilisation. Sur le premier point, est-ce pour dire que le reconditionnement évite la production de nouveaux terminaux et donc participe à la réduction des GES ? Sur le deuxième point, la référence aux ENR n’est pas très claire. L’entreprise détaille ses objectifs opérationnels, donc cela apporte un utile complément d’informations, mais la formulation de ce premier objectif pourrait tout de même être améliorée.
Je ne comprends pas très bien le second objectif. Peut-être est-ce une limite de compétences de ma part, mais je ne vois pas bien comment en tant que réparateurs et “reconditionneurs”, ils peuvent “participer à l’économie des ressources et des matières premières nécessaires à la composition des EEE”, ambition qui me semble plutôt destinée aux fabricants de ces EEE.
Le troisième objectif participe de la logique de recyclage. Et le quatrième objectif est aussi riche, car les dimensions de circularité, de reconditionnement, de recyclage restent encore émergentes aux yeux du grand public. De nombreux partenariats sont possibles pour diffuser ces messages, quand on voit par exemple ce que Citeo peut faire.
Il manque peut-être quelques éléments qui sont apparents sur leur site Internet et qui aurait pu être affichés dans les objectifs, notamment sur la création d’une filière française de collectes de téléphones usagés. Autre élément important implicite dans cette mission, c’est que Sofi Groupe est un maillon de la chaîne. Il lui faut construire des partenariats avec tout son écosystème. A l’exception du dernier objectif, la mission peut sembler très introspective (ce que l’entreprise peut faire), alors qu’elle doit justement ouvrir un maximum l’entreprise sur l’extérieur, non seulement ses clients, mais également ses partenaires et ses fournisseurs.
Cet exercice d’analyse se veut pédagogique pour toute entreprise souhaitant devenir société à mission ou en cours de transformation. Je m’évertue à être critique MAIS constructif. Vous pouvez également me contacter si vous souhaitez engager une démarche de construction ou d’évaluation de votre mission (ou d’un client en toute confidence bien sûr).
Vous pouvez retrouver les 40 missions déjà analysées ici et mes 16 conseils pour passer société à mission ici.
☝ A VOUS DE VOTER.
Comme chaque semaine, vous avez la possibilité de choisir la mission que vous voulez voir analysée dans la prochaine missive. La semaine prochaine, quel décryptage de mission vous intéresserait ? Il suffit de cliquer sur votre choix.
👶 Yooji (nourriture pour bébés)
🧾 Laudescher (industrie du bois et du papier)
⏩ LA SOCIETE A MISSION, C’EST POUR BIENTÔT : Crédit Mutuel Arkea (banque assurance), Groupe Essor (construction de bâtiments à usage professionnel), Spintank (agence de communication).
👍 UNE BONNE IDEE.
Il y a un moment maintenant, j’écrivais qu’il était important pour les entreprises à mission de communiquer : pour faire connaître, pour ne pas avoir peur d’afficher des engagements, pour partager des actions menées. Cela reste délicat pour beaucoup d’entreprises, surtout en B2B. Alors, voici un bon exemple : le journal de bord de Nuageo. J’ai déjà parlé de leur raison d’être il y a quelques temps et ils ont continué à publier sur les progrès, les étapes, les questionnements qu’ils avaient sur ce sujet et sur d’autres. C’est plaisant à lire et cela ne demande pas trop de temps. Pour vos clients, vos partenaires et même vos collaborateurs, c’est un bon moyen de partager de l’information avant que tout soit ficelé.
🌍 ON SAIT QUOI FAIRE.
Les initiatives se multiplient pour pousser les pouvoirs publics à réguler davantage l’activité des entreprises en matières de GES. L’initiative vient cette fois-ici des Etats-Unis avec le projet Drawdown. Ce projet s’appuie sur trois piliers :
Réduire les émissions à zéro
Encourager les puits de carbone, notamment via les puits naturels
Améliorer la société pour réduire les inégalités
Du côté de la politique
😯 C’EST QUOI LE CLIMAT ?
Il y a pas mal d’études qui sortent ces derniers temps sur le faible niveau de connaissance et de compétences des conseils d’administration sur les sujets climatiques. On le fait beaucoup moins sur les élus…
C’est probablement pour cela qu’Olivier Henno, sénateur du Nord, a déposé une proposition de loi “tendant à sensibiliser les élus locaux aux enjeux du réchauffement climatique”. Juste quelques articles tout bêtes comme “exerce[r] leur mandat en connaissance des enjeux climatiques et des objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050 que la France s’est fixés”. A la lumière du rapport Demurger, cela peut s’avérer assez pertinent…
En espérant que nos élus parlementaires en font de même dans leur mandat…
📣 PENDANT CE TEMPS-LA A LA PFUE.
🏢 La présidence française a organisé un colloque sur le développement urbain durable, vrai sujet puisque 60% des Européens vivent dans des villes de plus de 50000 habitants.
🌡 Le gaz et le pétrole sont finalement proposés dans la taxonomie de la Commission européenne, après moult controverses peut-être pas terminées…
Du côté des idées
📺 JANCO DANS QUOTIDIEN.
The Shift Project, fondé par Jean-Marc Jancovici, que vous connaissez très probablement, vient de sortir un nouvel ouvrage Climat, crises. Le plan de transformation de l'économie française. Pour avoir un avant-goût, il présentait le livre sur Quotidien.
📊 LES INVESTISSEMENTS MAL PLACES.
Selon des travaux de PWC publiés sur Strategy+Business, il y a un problème de financement sur les énergies vertes. En effet, si l’on compare le niveau d’émissions de GES par secteur et le niveau d’investissement par secteur pour réduire l’empreinte carbone, l’inadéquation est assez patente.
Il y a clairement un surinvestissement sur la mobilité et le transport, en particulier lié à l’électrique et les batteries, au détriment de la construction notamment. Cela illustre l’effet de mode qu’il peut y avoir sur certaines technologies et le fait que le rendement à long terme n’est pas prioritaire pour beaucoup d’acteurs financiers. Les prises de position se font surtout sur les technologies matures à rendement à court terme.
🧠 UN PEU PLUS DE JUS DE CRÂNE.
👌 La Communauté des entreprises à mission a pu compter sur l’appui de quelques cabinets de conseil pour construire une grille qui permet aux entreprises d’évaluer leur ambition et leur mission. Utile si vous voulez être rigoureux et y aller seul. Bonne base pour challenger celles et ceux qui vous accompagneront, même si c’est moi 😉.
👍 Mon comparse Clarence Michel a organisé un débat au sommet entre Catherine Fiamma MacGregor, DG d’Engie, et Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Le premier extrait est disponible !
🔥 Si vous aimez le style abrasif de Tech Trash, vous ne serez pas déçu par celui de Climax, sa newsletter cousine version climat. J’y suis abonné depuis leur campagne de crowdfunding et elle vaut vraiment le coup !
🤬 Comment Orpea a pu donner l’impression que sa démarche RSE était top, top, top.
J’en profite pour vous redonner le lien vers le questionnaire pour les contreparties du crowdfunding. Merci d’avance !
Mon son de la semaine
Un album de remixes de Nina Simone va bientôt sortir. Reprendre cette légende n’est pas évident, mais les premiers morceaux disponibles sont plutôt convaincants. Le dernier en date est une belle réussite.
Si vous êtes arrivé.e jusque là, je présume que cette missive vous a intéressé.e. J’ai un petit service à vous demander : appuyez sur ❤. Cela permet d’améliorer le référencement de La Machine à sens et vous aidez ainsi à ce que d’autres découvrent cette newsletter plus facilement. Vous pouvez également partager le contenu sur les réseaux sociaux ou auprès de collègues.
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A jeudi prochain,
Vivien.