#92 Merci de rappeler que tout le monde n'y croit pas
Ou quand le rôle de l'entreprise semble ne jamais évoluer; Décryptage de la mission de Foodles (scale-up dans la restauration collective); Module de formation sur l'entreprise à mission etc. (13')
Cher lectrice, cher lecteur,
J’espère que vous prenez soin de vous pendant cette période caniculaire, peut-être pas la dernière de l’été d’ailleurs… Ce qui est très embêtant dans cette affaire, c’est que tous les efforts qu’on pourrait mettre en place, même les plus conséquents auront un effet marginal sur le climat des 10 prochaines années. Donc, il va falloir composer pendant encore un moment avec l’erratisme climatique tout en faisant les efforts nécessaires pour que l’avenir ne soit pas invivable.
Sans transition, merci à toutes celles et à tous ceux qui ont déjà répondu à l’enquête de lectorat. Pour les autres, il est encore temps.
Avant de passer au sommaire, juste un mot pour vous annoncer que le formats changera les prochaines semaines. Je prends un peu de vacances. Pour ne pas léser les juillettistes qui seront au bureau ou ceux qui ne prennent pas de congés, ce seront des missives thématisées façon huile essentielle, histoire de rattraper toutes les missives non lues😉.
Egalement, j’ai l’immense plaisir de vous présenter une formation que j’ai réalisée pour le compte de Bpifrance sur la société à mission. 6 modules vidéos de 5 minutes pour vous aiguiller dans la démarche. C’est très ramassé, mais l’idée est de vous donner quelques clés pour passer à l’action et avoir tous les éléments à l’esprit. De quoi bucher ces prochaines semaines ! L’accès à la plateforme nécessite une inscription, mais elle est rapide, et surtout, Bpifrance Université offre d’innombrables autres formations hyper qualitatives. Ai-je oublié de dire que l’accès à la formation est gratuit ?
Bon mois d’août ! Retour à la normale le 25 août !
Au sommaire :
💭Edito : Une saine contradiction qui rappelle que 40 ans de capitalisme financiarisé n’ont pas disparu du tout
🌬️Orange lance un “congé respiration” pour les salariés lassés de leur boulot
🔨La puissance publique se lance dans le name and shame sur la communication responsable
🤔Les appels à la sobriété font bouger les entreprises, mais de manière ambigüe pour certaines
🏅Les best in class selon B Corp
🍽️Décryptage de la mission de Foodles (restauration d’entreprise)
📕Recensement de Ils font l’économie. 40 parcours d’entrepreneurs audacieux
🧠Un peu plus de jus de crâne avec notre striatum, les discours sur la sobriété, la question de savoir s’il faut faire du profit sur la transition écologique, équité vs égalité et le nag factor revisité.
🎧Mon de la semaine : Siouxsie and the Banshees - Spellbound
Comme d’habitude, à picorer ou à dévorer !
L’édito
C’est ressourçant de voir des débats contradictoires sur la société à mission. On oublierait presque que beaucoup de dirigeants n’y sont pas favorables : pas le rôle de l’entreprise, défiance face à la réglementation, dispersion d’efforts etc. Ce sont les messages qu’ont porté Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, et Clarisse Kopf, DG d’Allianz Trade, aux Rencontres économiques d’Aix (le débat est en libre accès).
Deux questions ont animé le propos d’Alexandre Bompard. La première : “prenons-nous ces engagements parce que c’est notre intérêt ou parce que nous sommes mus par une forme d’Abbé Pierre tardif ?” (oui, la question était formulée ainsi…). Pour lui, “[sa] responsabilité, c’est diriger une entreprise et créer de la valeur pour toutes les parties prenantes : les actionnaires, les salariés et l’ensemble du monde industriel. Je n’ai pas vocation à avoir un propos politique. Ma vocation, c’est de créer de la valeur.” Vous l’aurez compris, les engagements qu’il prend sont dans son intérêt et reflètent trois dynamiques : les demandes des clients, les demandes des collaborateurs et l’acceptation par les investisseurs que les clients les demandent.
Deuxième grande question : “Est-ce que les normes, les statuts […], c’est ça qui génère l’engagement ?” Il parle ici des engagements de l’entreprise. “Pas du tout”, selon lui. “Les leviers de la transformation, ce ne sont pas des leviers réglementaires ; ce sont nos collaborateurs, nos clients, nos parties prenantes qui nous poussent à changer.” Et d’ajouter, “au fond, c’est de l’instinct de survie ce que nous faisons. Nous concilions nos propres intérêts avec les aspirations de la société”. Pour Clarisse Kopf, l’intervention étatique n’est d’ailleurs pas utile : “le secteur privé est assez efficace dans l’administration de ces changements et dans l’accompagnement de ces transformations”.
Abondant dans le sens d’Alexandre Bompard, après qui elle intervenait, elle a pris ses distances sur le sujet des entreprises à mission. “Attention, qui trop embrasse, mal étreint. L’entreprise n’a pas vocation à être une ONG. A force d’en faire trop, d’avoir des objectifs trop diversifiés et pas assez focalisés, on risque de s’éloigner de son objet social.”
Ne soyons pas étonnés par ces propos : il reflète une pensée très classique du capitalisme des 40 dernières années marqués par l’efficacité, le profit, la “main invisible”, le court terme et une vision réductrice des entreprises. Dans cette vision, la valeur ne peut être que financière et transactionnelle (dividendes, salaires, factures). On s’intéresse peu à la manière de produire cette valeur dès lors qu’elle répond aux attentes des actionnaires et des clients. Si les attentes évoluent, l’entreprise s’adapte. Les convictions sont laissées au vestiaire. On n’envisage même pas de créer de la valeur extra-financière.
Dans cette vision, la politique est réservée aux politiciens et aux ONG. Faisons fi du fait que toutes les grandes entreprises influencent les politiques publiques au travers de lobbying, comme les ONG. Surtout, conservons une vision simpliste où la politique ne se fait qu’à coups de lois et de décrets.
Dans cette vision, le “secteur privé” sait ce qu’il faut mettre en œuvre. Comprenez toutefois : tant qu’on leur demande que c’est dans l’intérêt de l’entreprise… Cela limite l’action proactive et donc sa force de projection et d’innovation.
“L’entreprise” serait dans une bulle, isolée, “désencastrée dans un marché autorégulateur” pour paraphraser Karl Polanyi. Son activité n’aurait aucun impact sur la société, positif ou négatif, sinon vis-à-vis de ses parties prenantes transactionnelles. “L’entreprise” ne pense pas, n’a pas de convictions, ne porte aucun message. Elle n’est là que pour vendre. Si des changements sont à prévoir, c’est parce que les clients et les collaborateurs ont pris leur perceuse à percussion pour communiquer avec elle, cet objet sans forme, ni corps, seulement guidé par son objet social. On retomberait presque dans l’article de Kramer et Porter de 2006 sur la RSE défensive vs la RSE stratégique…
C’est terrible de penser cela. Carrefour n’est pas juste une chaîne de grandes surfaces qui vend des produits. Elle participe à façonner nos modes alimentaires, à assurer la sécurité alimentaire, à promouvoir le manger sain. Allianz n’est pas juste un gestionnaire d’actifs qui fait fructifier de l’argent ou un assureur crédit. Elle contribue à financer des projets soutenables pour la société, à investir dans des solutions positives pour l’environnement, l’éducation, la santé, à une époque où les besoins d’investissements privés sont considérables.
L’entreprise a besoin de générer du profit pour mener à bien ses projets. Mais penser qu’elle n’est qu’un lieu de transactions, désincarné et décorrélé de la société n’a plus de sens.
Les entreprises doivent participer activement et positivement à créer un monde plus soutenable, plus équitable, plus juste—bref, participer à la vie de la cité, donc faire de la politique au sens étymologique. Cela peut-il rentrer en conflit avec les actionnaires ? Oui, c’est possible. Est-ce nécessaire pour qu’elles puissent encore se développer à l’avenir ? Oui, c’est certain. De quoi faire grincer des dents, mais comment faire prospérer son entreprise dans une société qui brûle et se déchire ?
Du côté des entreprises
🌬️J’AI BESOIN D’UNE PAUSE.
Orange lance une expérimentation autour du “congé de respiration”. D’une durée de trois à 12 mois, ce congé vise à offrir aux collaborateurs ayant au moins 10 ans dans l’entreprise l’opportunité de se ressourcer. Ils seront payés à 70% à une condition : cette respiration doit se matérialiser par un engagement, comme reprendre les cours, rejoindre une association, soutenir une start-up ou une PME etc. 250 places sont disponibles dans cette phase d’essai, mais cela pourrait monter à 1000 places.
Espérons pour l’entreprise que ce congé de respiration ne soit pas un congé d’évaporation. Quand on est lassé par son expérience en grands groupes et qu’on vague à d’autres activités pour se remotiver, pas sûr que ce regain de motivation soit dirigé vers le retour à l’environnement de lassitude qui a conduit à la situation de départ… Mais saluons la démarche !
🔨LE NAME AND SHAME DE LA COMMUNICATION RESPONSABLE.
Les premiers “contrats climat” de la publicité responsable ont été rendus publics. Ce nouveau dispositif émane de la loi Climat et Résilience. Il touche toutes les entreprises qui importent, produisent ou mettent sur le marché des biens et des services soumis à des étiquetages environnement ou énergie et dont les dépenses publicitaires dépassent les 100 000 euros par an.
Ce dispositif est obligatoire pour ces entreprises, qui doivent se déclarer sur le site et soumettre leur “contrat climat”. Cela va plus loin, car la plateforme recense toutes les entreprises assujetties s’étant déclarées, mais n’ayant pas soumis de contrat, ainsi que celles ne s’étant pas déclarées du tout… Le name and shame en d’autres termes. Et quelques noms surprendront…
🤔ENGAGEMENT AMBIGU DES ENSEIGNES DE DISTRIBUTION.
A l’initiative de Perifem, association fédérant les entreprises de distribution, un protocole d’action a été approuvé pour faire face aux futures pénuries d’électricité anticipées pour cet hiver. Sur le papier, les mesures sont bonnes :
extinction des enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin
baisse d’intensité lumineuse de 30% pendant la présence de public
d’autres mesures plus techniques comme le décalage de la production de glace ou la baisse des températures des points de vente
Les plus grandes entreprises ont validé ce protocole, dont Leclerc, Monoprix, Lidl, Picard ou encore Système U. Espérons que beaucoup d’autres suivront.
Mais, le diable se cache dans le détail. Ces mesures sont effectives au… 15 octobre (pourquoi attendre ?). Ces mesures seront épisodiques pour cet hiver et lors de pics de consommation “connus quelques jours auparavant et décrétés par l’autorité régulatrice”. Et dans le détail, la baisse d’intensité lumineuse ne sera effective que lors des pics de consommation critique (8h-12h et 18h-20h). Voilà comment saper une bonne initiative…
🏅ILS VONT UN PEU AU-DELA DES AUTRES.
Tous les ans, Le B Lab, l’ONG qui chapote le label B Corp, publie un classement des meilleurs des meilleurs. Ce sont des entreprises qui, sur une des cinq catégories, ont obtenu des score dans le top 5%. J’imagine que c’est sur les scores obtenus sur l’année écoulée.
Pour rappel, les cinq catégories : collectivités, collaborateurs, environnement, gouvernance et clients. 26 entreprises françaises se retrouvent dans au moins une catégorie. Pour retrouver la liste complète classée par taille d’entreprise, c’est par ici.
Le décryptage de la semaine
🍽️DECRYPTAGE DE LA MISSION DE FOODLES.
Merci à celles et ceux qui ont voté pour le décryptage de cette semaine. C’était serré, mais Foodles l’a emporté.
Foodles est née en 2015 d’une envie de repenser la cantine au travers de frigos connectés et de plats préparés sains et gourmands. Attentive à l’impact environnemental de l’alimentation, l’entreprise a toujours mené des actions pour s’améliorer (ils en sont déjà à leur deuxième bilan carbone…). Passer société à mission, c’est une manière de formaliser un certain nombre d’engagements pour Foodles, une scale-up en hypercroissance.
La raison d’être :
Rendre accessible au plus grand nombre de salariés une offre de restauration d'entreprise innovante, sociale et durable.
La phrase est claire, simple. Elle tombe plutôt du côté des raisons d’être business, puisqu’elle reprend très largement l’activité actuelle de l’entreprise.
Quelques éléments viennent lui donner une dimension d’impact : “accessible au plus grand nombre de salariés”, “sociale” et “durable”. Ce sont des termes assez génériques, qui doivent être appuyés par des engagements. Par exemple, comment mesurer l’accessibilité au plus grand nombre ?
La singularité ressort bien, car l’offre même de Foodles est déjà innovante et singulière.
Toutefois, cette raison d’être reflète l’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui, mais pas sûr qu’elle l’aide à se projeter dans l’avenir. On parle de “salariés” et “de restauration d’entreprise”. Pourquoi se limiter ? Foodles exclut donc tout autre type d’organisation humaine dans lesquelles se réunissent des personnes (administrations publiques, associations, universités, écoles etc.). C’est assez contradictoire avec l’idée de rendre accessible au plus grand nombre. Juste changer “restauration d’entreprise” par “restauration collective” et enlever “salariés” seraient plus inclusifs et ouvrent des opportunités.
Petit tip : une raison d’être doit projeter l’entreprise, pas juste refléter l’existant.
Les objectifs :
Défendre un achat raisonné, une alimentation saine et durable.
Cet objectif est déjà très ancré dans les démarches de Foodles : choix d’aliments sains et de saison, de producteurs et de traiteurs locaux, pas d’additifs, ni de conservateurs etc. L’utilisation du terme “défendre” est intéressante : qui dit défendre, dit promouvoir. Cela pourrait ouvrir la porte à des actions de sensibilisation en faveur du manger sain chez leurs clients.
Réduire notre impact écologique grâce à nos démarches de limitation les déchets, de lutte contre le gaspillage alimentaire et nos mesures internes
C’est également un objectif bien développé chez Foodles. Ils ont une démarche d’économie circulaire, qui va jusqu’à la revalorisation des déchets en compost et biogaz. Cet objectif est toutefois un peu en décalage de la raison d’être. De manière assez caricaturale certes, le lien entre l’offre de restauration et la lutte contre le gaspillage alimentaire est ténu.
S’engager pour l’emploi durable, la réinsertion des personnes éloignées de l’emploi et le bien-être des collaborateurs
L’objectif est un peu fourre-tout sur les enjeux d’emploi : on mélange la réinsertion, la primauté au CDI et la QVT. Cela réduit la force de cet enjeu. Par ailleurs, l’utilisation du terme “durable” crée de la confusion, puisque ce n’est pas le même sens que “l’alimentation durable” dans le premier objectif. Le lien avec la raison d’être se fait surtout via le terme “offre de restauration (…) sociale”. Est-ce que le bien-être des collaborateurs participe d’une offre sociale ? (désolé, je radote sur ce point…)
Petit tip : le terme "durable" est le plus utilisé dans les missions. Il perd de son sens. Si vous pouvez, optez pour d'autres formulations plus impactantes.
Valoriser des associations à but non lucratif auprès de nos convives et collaborateurs
Formulé comme tel, cet objectif ne relève pas de la mission, mais d’une démarche RSE. Quel est le lien entre l’activité de Foodles et ces ONG ? Pourquoi faire cette valorisation ? Quel est lien avec la raison d’être ? Bien que l’idée soit louable, cela semble un peu hors champ.
Points forts et axes d’amélioration :
✅La formulation est claire, sans jargon.
✅La mission est singulière et reflète les spécificités de l’entreprise.
📶La raison d’être est trop ancrée dans l’actualité de l’entreprise. Elle me semble même moins ambitieuse que les actions déjà menées et risque de ne pas porter suffisamment un vent d’amélioration continue.
📶Les objectifs formalisent les engagements RSE déjà pris par l’entreprise. C’est bien, mais cela amène à une cohérence de toute la mission, qui aurait pu être plus focalisée.
📶Certains aspects manquent ou sont très implicites, tels que la sensibilisation des clients au manger sain, les enjeux d’économie circulaire ou l’impact écologique lié à leurs frigos connectés, que ce soit sur la fabrication ou sur les aspects data.
Cet exercice d’analyse se veut pédagogique pour toute entreprise souhaitant devenir société à mission ou en cours de transformation. Je m’évertue à être critique MAIS constructif.
Vous pouvez retrouver toutes les missions déjà analysées ici et mes 16 conseils pour passer société à mission ici.
Et si besoin, je suis à disposition pour échanger avec l’entreprise analysée.
P.S. : Le temps de lecture revient très fréquemment dans vos commentaires sur l’enquête. Je songe à changer les choses à la rentrée, en excluant les décryptages de la missive hebdomadaire et d’en faire une missive à part. Vous n’y êtes pas tous sensibles et cela raccourcirait la lecture et faciliterait la navigation. Qu’en pensez-vous ?
Du côté des idées
RECENSION DE ILS FONT L’ECONOMIE. 40 PARCOURS D’ENTREPRENEURS AUDACIEUX DE FLORENCE BOULENGER ET FANNY RAIMBAULT (DE BOECK, 2022).
Voici un ouvrage original, qui croise des portraits d’entrepreneurs avec le regard d’un psy pour interpréter les mécanismes mis en avant par les dirigeants. Les deux autrices ont classé les portraits en neuf thématiques, tels que “les aguerris”, “les militants”, “les capitaines dans la tempête” ou “les héritiers”. Il y a des startuppers, des successeurs familiaux, des dirigeants à la longue carrière, différents secteurs, différentes tailles d’entreprise. Cette diversité fait la richesse de l’ouvrage, qui regroupe des témoignages très majoritairement réalisés en 2020.
Involontairement, cet ouvrage est ancré dans la gestion de la crise Covid. En fonction de la date d’entretien, le stade de gestion variera entre les premiers entretiens tout juste après le début du premier confinement et d’autres réalisés fin 2020, voire en 2021. On plonge dans la tête de ces femmes et de ces hommes et chaque portrait parvient à faire émerger des traits psychologiques assez saillants. Cet élément est à avoir à l’esprit, parce qu’en lisant cet ouvrage en 2022, on a presque un ouvrage d’histoire entrepreneuriale récente.
Côté forme, ce n’est pas un livre à la lecture linéaire. Il peut y avoir une dimension répétitive : un portrait, quatre pages, contexte similaire etc. Donc, il vaut mieux picorer : un portrait par jour, un thème par semaine. Cela donne un rythme de lecture plus agréable et plus pertinent pour tirer profit des éléments partagés par les entrepreneurs.
Vous pouvez commander l’ouvrage ici.
P.S.: j’ai reçu l’ouvrage de l’éditeur.
🧠UN PEU PLUS DE JUS DE CRANE.
Fabrice Bonnifet décrypte les discours sur la sobriété aux motivations très diverses…
Si jamais, vous associez égalité et équité, cet article est fait pour vous et pour comprendre pourquoi des démarches équitables sont souvent délibérément inégalitaires.
Le “nag factor” à l’heure de la transition écologique ou comment des dirigeants se ressourcent avec leurs enfants pour passer à l’action.
La transition écologique ne devrait pas être un business pour Clément Fournier de Youmatter.
Et last but not least, un des meilleurs articles que j’ai lus ces derniers temps : face à la crise environnementale, le problème, c’est notre striatum, expliquent le chercheur en psychologie cognitive Thierry Ripoll et le neurobiologiste Sébastien Bohler.
Mon son de la semaine
Celles et ceux qui ont fini la dernière saison de Stranger Things reconnaîtront le morceau, les autres, rassurez-vous aucun spoiler. Et pour qui ne voit pas de quoi je parle, ce morceau de Siouxsie and the Banshees daté de 1981 est une pépite !
J’espère que vous aurez apprécié cette dernière missive avant un break estival. Merci encore de votre soutien, de votre contribution à faire connaître cette newsletter, et de me lire chaque semaine plus nombreux !
Je vous souhaite un bon mois d’août et je vous retrouve le 25 août pour une rentrée sur les chapeaux de roue. Et si l’envie de parler de société à mission vous prend après avoir visionné la formation, je suis joignable jusqu’à la fin de semaine prochaine.
A bientôt,
Vivien.