#43 Le discret décret attendu par toutes les sociétés à mission
Clarification du rôle des OTI / GRTgaz veut passer société à mission / Chronique de "l'Entreprise contributive" / Octo toujours plus engagé / Un an pour réunir son comité de mission, c'est bien ? Etc.
Bonjour,
Une parution le vendredi comme avant ? Non. C’est juste que mon emploi du temps ne m’a pas permis de boucler cette missive hier. J’ai privilégié la qualité à la ponctualité, et mon équilibre perso aussi.
La prochaine paraîtra également vendredi prochain. A chaque fois que je publie L’Entretien du mois le mercredi, cela me prend énormément de temps et je ne suis jamais au point pour publier une missive le lendemain.
Pour cette semaine, j’ai intégré mon édito directement dans la missive sur un sujet, qui ne prête a priori pas trop au débat : un décret de loi. Et pourtant…
Au sommaire :
Un an après être passé société à mission, Ethics Group réunit son comité de mission pour la première fois. Bonne idée ?
GRTgaz dans les starting blocks pour devenir société à mission
Octo Techonology passe B Corp et intègre la Convention des Entreprises pour le Climat
Je continue mon nouveau jeu “allez-vous devenir société à mission ?”. Cette semaine, c’est le DG d’Arts & Métiers ParisTech
Mise en lumière de La Fabrique des possibles, un projet qui me parle
Ce discret décret qu’on attendait tous, parlons-en !
Le Québec a une idée pour les entreprises à mission, mais est-elle bonne ? (débat)
536 milliards, le chiffre de la semaine avancée par l’UNEP
Chronique de L’Entreprise contributive de Fabrice Bonnifet et Céline Puff Ardichvili
Gentil tacle sur les raisons d’être creuses
Pas si bien, la future directive européenne sur le reporting extra-financier ?
Un nouveau dossier sur l’ESS et la transition énergétique par l’Avise
Mon son de la semaine : Daft Punk - “Rollin’ and Scratchin’”
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LA DIVERSITÉ PREND DU TEMPS. Il semblerait que cela a été le maître mot pour conduire la constitution du comité de mission d’Ethics Group. Ce sont donc douze personnalités de haut rang que l’entreprise a réuni autour de la table il y a dix jours, qui reflète une diversité de parties prenantes : “Chacun de ses membres évolue dans un environnement différent, avec une histoire personnelle singulière et des enjeux professionnels très spécifiques. Chacun doit gérer aujourd’hui des situations complexes parfois d’urgence extrême. Et pourtant tous ont accepté, en responsabilité, de prendre une part de leur temps pour participer à cette dynamique qui dépasse les enjeux personnels, pour montrer qu’il est encore possible de changer le monde”, souligne le communiqué de presse.
Alors qu’ils ont adopté la qualité de société à mission en avril 2020, l’entreprise n’avait pas encore constitué son comité de mission. J’ai trouvé ça assez curieux, mais rien n’interdit ce décalage. En effet, la loi dit qu’il faut constituer un comité de mission - sans ancrer une simultanéité entre l’adoption de la qualité et la constitution du groupe - et qu’il doit produire un rapport annuellement. En d’autres termes, tant qu’il n’est pas constitué, pas de rapport à produire.
Cela étant, l’OTI doit lui effectuer sa mission d’évaluation 18 mois après l’annonce de la qualité de société à mission, donc dans quatre mois dans le cadre de Ethics Group. Timing donc assez étonnant. Cela ne veut pas dire que l’entreprise n’a rien fait depuis un an pour remplir ses objectifs, mais en tout cas, elle n’a pas pu s’appuyer sur une expertise externe, ni se faire challenger sur les objectifs opérationnels ou les ambitions affichées.
SE METTRE EN ORDRE DE RÉUSSITE. Dans cet entretien croisé, Catherine Brun, Secrétaire Générale de GRTgaz, et Christophe Delfeld, Directeur de la RSE, détaillent les engagements de l’entreprise en faveur de la RSE. En s’appuyant sur les ODD, ils ont décliné des plans d’action, des KPIs et des pilotes internes. Leur démarche me fait penser à ce que Véolia a mis en place, d’autant plus que comme eux, ils ont adopté une raison d’être statutaire. Et, l’entretien le dit, GRTgaz devrait aller vers la société à mission. En tout cas, leur organisation les y prépare sans souci.
OCTO CERTIFIÉ. Je me suis bien gardé de communiquer dessus plus tôt, car ce n’était pas officiel, mais Octo Technology a été certifié B Corp.
Grosse semaine d’annonces pour Octo puisque leur candidature pour rejoindre la Convention des Entreprises pour le Climat a également été validée. L’une des deux représentantes de l’ESN dans les échanges sera Dominique Buinier, sa COO, que vous avez peut-être découvert grâce à l’entretien qu’elle m’a accordé. Octo affiche donc de plus en plus clairement ses ambitions de jouer un rôle clé dans le développement du numérique responsable.
LA FAUSSE BONNE RÉPONSE. Je trouve amusant de recenser les différents types de réponse à la question : “allez-vous passer société à mission ?”. Je ne pensais pas en faire une rubrique récurrente, mais il y a des perles toutes les semaines ! Cette semaine, la fausse bonne réponse avec Laurent Champaney, DG d’Arts & Métiers ParisTech :
Et pourquoi ne pas prendre le statut de société à mission ?
Arts et Métiers ParisTech est une école au service de la société, nous le sommes donc par nature !
J’ai envie de rebondir et demander : “et alors ?”. Je comprends difficilement cette position. Etre une société à mission n’est pas une consécration, c’est une ambition pour l’avenir, une envie de participer à une mission qui dépasse l’entreprise et qui l’engage dans des démarches collectives avec ses différentes parties prenantes. Etre une école au service de la société, ce n’est pas une mission : c’est un fait.
Le bon projet
UN AVENIR PLUS DÉSIRABLE. On est dans un monde dans lequel on aime dire que les choses ne vont pas bien, que vraiment, il faut agir pour changer ce monde pourri sans faire grand chose… mais aussi dans un monde qui n’aime plus réfléchir trop longtemps et qui a tendance à répondre à la question avant de l’avoir entendue. Alors forcément, La Fabrique des possibles est une initiative qui me parle.
Fraîchement lancée du côté de Montpellier, cette initiative portée par Adrien Conty veut permettre aux organisations et aux individus de construire un avenir plus désirable et résilient en mettant en œuvre des modèles basés sur le vivant dans sa globalité. Au programme, des formations et d’ateliers qui allient théorie et partage d’expériences de porteurs de projets locaux. Il s’agit pour les participants d’élargir leur champ des possibles. Toutes les infos sur leur site Internet.
Du côté de la politique
DISCRET DÉCRET. Mine de rien, c’est un décret important ! Il était même attendu par les nerds qui suivent de près le sujet : la clarification du champ d’action des organismes tiers indépendants. Cette simple phrase illustre que ce décret a un impact sur tous les acteurs impliqués dans la société à mission.
Résumons : plus la société à mission est précise dans ces objectifs, mieux c’est pour que l’OTI fasse bien son travail. Le décret explicite en effet que pour mener sa mission à bien, l’OTI interroge le comité de mission ou le référent de mission, sur les objectifs, peut s’appuyer sur des objectifs opérationnels ou des KPIs que l’entreprise aurait établis et peut même aller faire des vérifications sur site.
La nouveauté sur ce premier volet concerne la mise en avant des objectifs opérationnels et des KPIs. Jusqu’à présent, ces points n’étaient pas très clairs. Désormais, ils ont une forme de reconnaissance juridique. Cela incite ainsi les entreprises à être plus détaillées dans le suivi des objectifs.
C’est utile à deux niveaux : cela facilite le travail des OTI qui ne seront pas dans le “guessing game” et pourraient donner une appréciation qualitative (pas toujours le forte des cabinets d’audit). Cela sera vecteur d’amélioration pour les entreprises, qui ne se contenteront pas d’objectifs macro, mais pourront détailler leurs démarches et s’améliorer d’évaluation en évaluation.
Le second point intéressant concerne l’engagement de moyens versus l’engagement de performance. L’OTI doit-elle valider le premier ou le second ? Le décret n’est pas très clair sur le sujet.
Il parle de “moyens”, de “réalisations” et “d’adéquation entre les moyens et les objectifs”. Il ne s’agit ni d’être trop laxiste et de ne regarder que les moyens engagés, ni d’être trop rigoriste en ne regardant que les résultats en lien avec les objectifs. En d’autres termes, l’OTI pourra naviguer un peu à sa convenance d’autant plus que la taille de l’entreprise et donc ses capacités à investir du temps, des ressources humaines et financières varieront beaucoup.
Cela m’évoque deux remarques. Premièrement, j’espère que les entreprises profiteront de ce décret pour être le plus précis possible dans leurs objectifs opérationnels et leurs KPI. Rien ne l’assure, parce que l’évaluation pourrait aussi jouer contre les entreprises qui se fixent des objectifs trop précis par rapport à celles qui restent à un niveau plus vague.
Deuxièmement, je vois difficilement un OTI donner un avis négatif concernant les efforts engagés par l’entreprise, qui pourrait amener in fine à la révocation de la qualité. Le risque existe donc que des entreprises passent société à mission a minima et sans profondeur, mentionnent des objectifs flous ou peu engageants et se fassent confirmer leur qualité sans trop d’anicroches. A terme, cela pourrait entamer le crédit de cette évolution juridique. Il faudra être vigilant…
Et vous qu’en pensez-vous de ce décret ?
L’IDÉE DU QUEBEC. Je vous parlais la semaine dernière du projet de loi au Québec pour instaurer l’entreprise à mission. Son sponsor Carlos J. Leitao explique sa vision de l’entreprise à mission et le rôle de l’Etat dans cette courte vidéo. Mon analyse juste en dessous.
Deux choses m’ont frappé. Tout d’abord, le caractère hyper large de social : s’il faut juste bien traiter ses collaborateurs pour se revendiquer entreprise à mission, la barre n’est pas très haute (enfin, ça dépend quand même…). Je suppute que sur cette partie de définition, la précision a été coupée au montage. Mon irritation sur l’obsession des contenus courts refait surface…
Mais, le point le plus intéressant, c’est sur sa vision du rôle de l’Etat. Selon lui, les achats publics ne devraient être réalisés qu’auprès d’entreprises à mission. Sacrée incitation ! Je ne connais pas les détails du projet de loi et donc pas plus de comment on obtient le statut ou la qualité, ni comment il est contrôlé (cet article d’un universitaire donne quelques pistes probablement maximalistes sur ce qu’il faudrait que le projet de loi comporte).
S’il n’y a pas un cadre fort, c’est la course au moins-disant. En tout cas, si l’approche philosophique a du sens, la réalisation dans la pratique est truffée de problèmes et pourrait nuire à l’ambition de départ… Et vous qu’en pensez-vous ? Les marchés publics devraient-ils privilégier les sociétés à mission ? (vous pouvez laisser un commentaire pour un échange public ou répondre directement à cet email pour un échange privé - ça m’intéresse beaucoup)
Du côté des idées
ET LA NATURE ? On parle beaucoup du climat, mais beaucoup moins de la nature. Les deux sont liés, mais l’approche est moins centrée sur le carbone. Dans un nouveau rapport du UN Environment Program (UNEP), il y a un fossé important à combler en termes d’investissements en faveur des solutions fondées sur la nature (SFN).
Le rapport estime qu’aujourd’hui 133 milliards de dollars sont investis dans le monde tous les ans sur des SFN. Il faudrait au moins tripler ce nombre pour atteindre 536 milliards par an en vue d’atteindre les objectifs environnementaux d’ici 2050.
CHRONIQUE. Fabrice Bonnifet et Céline Puff Ardichvili, L’Entreprise contributive. Concilier monde des affaires et limites planétaires, Dunod, 2021.
Cet ouvrage est à mi-chemin entre un manifeste militant et une approche programmatique de l’entreprise respectueuse de l’environnement. Fabrice Bonnifet et Céline Puff Ardichvili prennent fréquemment la parole sur ces sujets aux titres de leurs différentes casquettes. Leurs réseaux LinkedIn et Twitter en attestent. Egalement animateurs du blog “L’entreprise contributive” depuis plusieurs années, ils ont aiguisé leurs arguments pour les accoucher sur papier.
Ce livre veut promouvoir un nouveau modèle d’entreprise, qui participe à un nouveau type de croissance, “ou plutôt de développement humain holistique” pour reprendre leurs termes. On sera donc moins dans la méthode à appliquer, que dans la direction à suivre. L’entreprise contributive se définit simplement selon les auteurs : ce sont des entreprises qui “contribuent positivement à la société, en termes à la fois économiques, sociétaux et environnementaux”. Plutôt large, mais le diable est dans la profondeur des engagements portés par chaque mot.
Globalement, l’ouvrage se focalise davantage sur l’environnement que le sociétal pour une raison explicite : “la responsabilité première [d’une entreprise contributive] est de veiller à l’entretien de son environnement, et au-delà, à sa régénération”. Ce point est déterminant, parce que le lecteur doit comprendre que “l’alignement avec les faits scientifiques” dicte la trajectoire de l’entreprise - c’est d’ailleurs le premier pilier de l’entreprise contributive. On ne négocaie pas avec l’environnement, formule qui revient plusieurs fois.
Les quatre autres piliers s’inscrivent donc dans le sillage du premier : la raison d’être au service du bien commun, le modèle d’affaires contributif, le système de management par la valeur perçue et la valorisation de l’immatériel. Vous noterez l’ordre, qui n’est pas anodin.
Le tout environnement pourra en désarçonner certains, tant il peut y avoir une posture parfois moralisatrice sur le fait de ne pas comprendre que “l’alignement avec les faits scientifiques” doit être la colonne vertébrale de l’entreprise et que toute décision doit être prise à la lumière de cette réalité. Cela étant, l’ouvrage pose d’excellentes questions que toute entreprise doit se poser : par exemple “comment simultanément prendre en compte le réel et les effets mesurables des drames écologiques ? Comment exiger que le progrès de demain ne génère pas d’effets collatéraux négatifs ? Comment viser d’emblée les effets collatéraux positifs ?” ou encore “que manquerait-il à l’humanité si l’entreprise n’existait pas ? Qu’est-ce qui irait mieux si l’entreprise n’existait pas ?”. Imaginez les échanges en CODIR avec ce type de questions. Les cerveaux vont être en surchauffe…
C’est la force de l’ouvrage. Il est fouillé, informé, riche en chiffres et même quand on est en désaccord, il génère des interrogations chez le lecteur (à moins d’être obtus - dans ce cas, passez votre chemin).
Les auteurs reconnaissent que l’entreprise contributive est un idéal. Ils proposent d’ailleurs un auto-diagnostic rapide pour évaluer le niveau de “contributivité” de votre entreprise. Mais alors quels sont les freins qui empêchent les “entreprises traditionnelles” de franchir le pas ? Trois raisons selon les auteurs : les conseils d’administration “trop conformistes et conservateurs” (je pense que cette raison s’adresse avant tout aux grandes entreprises), le lobbying qui promeut surtout l’immobilisme, et les circuits de financement qui ne s’orienteraient pas assez vers la finance responsable. Pour moi, il y a un quatrième point : tout le monde n’est pas convaincu par un tel raisonnement, et donc ne fera pas le pivot à 180° envisagé par les auteurs.
L’Entreprise contributive est donc un essai engagé et sans concession. Il aurait parfois pu gagner en concision sur certains passages - certaines digressions peuvent rendre la compréhension de certains passages difficile - ou inversement en exemples plus pratiques sur d’autres - exemples théoriques ou réels d’entreprises.
En tout cas, l’ouvrage ne peut pas vous laisser indifférent : vous vous y opposerez frontalement, vous adhérerez à 100% ou vous ressortirez avec plein de questions pour votre entreprise. Il rebat les cartes de l’entreprise de fond en comble au travers du prisme des “faits scientifiques”. C’est un parti-pris assumé et original (tant il est total) qui rend très pertinente la lecture de L’Entreprise contributive pour tout entrepreneur, dirigeant ou collaborateur soucieux de vraiment prendre en considération les enjeux environnementaux et sociaux dans leur activité.
Note : j’ai reçu l’ouvrage par les auteurs.
TACLE GENTIL MAIS FERME. Bruno Fradin, co-fondateur de St.John’s, agence de conseil en communication, s’est fendu d’une tribune critique sur les raisons d’être pour Widoobiz. Son point de vue : beaucoup de raisons d’être sonnent creux et se contentent d’expliciter le métier de l’entreprise en ajoutant la dimension durable.
Pas faux et c’est un écueil que j’ai déjà pointé. Les exemples qu’ils donnent sont issus de grands groupes, donc ne généralisons pas, mais je vois deux éléments complémentaires. Tout d’abord, inscrire une raison d’être dans ses statuts n’est pas transformatif, à l’inverse de ce qu’il dit. Passer société à mission est transformatif, parce que c’est engageant. Cela ne dispense pas certaines entreprises de passer société à mission a minima, mais c’est plus difficilement de faire semblant.
Deuxième point. Plus l’entreprise est grosse, plus elle dispose d’une politique de risque structurée et forte (service juridique, conformité, risque etc.). Ce sont autant de personnes qui vont faire prévaloir une approche très conservatrice et aussi peu engageante que possible “pour limiter les risques”. Forcément, difficilement d’être inspirant quand l’approche par le risque est dominant… Et si on rajoute le fait d’être coté, c’est double peine…
PAS SI BIEN, LA CSRD ? Je vous parlais il y a quelques semaines de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui doit normer le reporting extra-financier dans l’Union européenne. Le projet ne semble pas emballer tout le monde, en tout cas sur la forme. Sophie Chassat, associée du cabinet de conseil Wemean, et Natacha Valla, doyenne de l’Ecole du management et de l’innovation à Sciences Po Paris, dénoncent des écueils dans la directive pour Le Monde.
Selon elles, l’idée est bonne ; la réalisation ne l’est pas. En cause : la norme prime sur les valeurs ; et la complexité du système va être perçue comme une contrainte davantage que comme une opportunité. “Welcome to Brussels”, ai-je envie de répondre… Même si certains points de leur tribune sont un peu trop lacunaires pour être compréhensibles, je partage le risque qu’elle soulève. Elles adoptent une posture bien française : la valeur a plus de poids et… de valeur que la norme. Connaissant bien la mécanique bruxelloise, cette approche a peu de chances de fonctionner.
L’ESS ET LA TRANSITION. Comment le monde de l’ESS peut-il davantage participer à créer et développer des initiatives en faveur d’une transition énergétique solidaire ? C’est l’objet d’un nouveau dossier de l’Avise en partenariat avec l’ADEME.
Mon son de la semaine
A la faveur d’un reportage sur Daft Punk, je me suis replongé dans le premier album du groupe Homework sorti en 1997. Je me souviens de la claque que j’avais eue, jeune ado que j’étais à l’époque. “Around The World” a un peu éclipsé d’autres morceaux, notamment “Rollin’ and Scratchin’”. Pur morceau d’electro club, entêtant et rugueux.
C’est tout pour cette semaine. Merci de votre lecture ! Vos commentaires, likes et partages sont le meilleur de faire connaître cette newsletter et toutes les initiatives engagées dont je parle.
Vous souhaitez échanger ou collaborer ?
Je suis effectivement un être de chair et d’esprit. Si vous souhaitez partager une actu, une analyse, faire du ping pong intellectuel sur vos réflexions, me conseiller une entreprise à interroger pour “L’entretien du mois”, réfléchir à des synergies, ou encore me conseiller de me pencher sur un sujet, vous pouvez me contacter par réponse à cet email si vous me lisez depuis votre boîte, par email ou via LinkedIn.
A mercredi pour l’Entretien du moi et à vendredi pour la prochaine missive,
Vivien.