#89 Missive 0% élections
L'engagement des Français au travail est de... / Décryptage de la mission de CVE (producteur d'EnR) et d'autres actus et analyses (13 minutes)
Chère lectrice, cher lecteur,
Je me suis lancé un défi : je ne parlerai pas des suites des élections dans cette missive. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais profitons de ces quelques minutes pour parler d’autres choses…
Au sommaire :
💭Edito : Y a-t-il assez de collaborateurs français engagés pour réussir les transformations auxquelles les entreprises font face ?
☀️Décryptage de la mission de CVE (producteur d’énergies renouvelables)
▶️Les premières accréditations d’OTI tombent !
👩⚕️Une association prête à changer de statut juridique pour devenir société à mission
🔨La Commission européenne veut taper du poing sur la table
🎞️Recension du documentaire Bigger Than Us
📖On ne peut plus penser la gouvernance comme avant
💊Les Français et l’impensé de l’empreinte carbone des médicaments
🧠Un peu plus de jus de crâne avec la fin de l’apolitisme des entreprises, les publicités inspirationnelles, les trajets boulot-maison, une version complètement différente de la mienne de la raison d’être et la formation des députés aux enjeux climatiques
🎧Mon son de la semaine : Rémi Boubal - Come Bach (BO de Bigger Than Us)
☝️Vote pour le décryptage de la prochaine société à mission : Alogia (silver economie) vs Cogévie (mutuelle d’assurances)
Bonne lecture à picorer ou à déguster !
Edito
On attend toujours avec appréhension le rapport de Gallup sur l'état d'esprit des salariés dans le monde. La France figure généralement en mauvaise place sur l'engagement des collaborateurs. Est-ce toujours le cas ?
Vous le savez probablement, en France, l'engagement collaborateurs est très mauvais. Il a dépassé 10% il y a 10 ans et depuis on se demande s'il peut continuer à baisser... Il peut en effet !
En 2022, l'engagement des salariés en France s'élève à... 6%. Ce résultat nous place à l'avant-avant-dernière place mondiale devant le Japon et l'Italie, ex-aequo à 5%. Les moyennes mondiale et européenne sont respectivement à 21% et 14%. Pas de mention cette année sur les employés activement désengagés, qui étaient 26% l’an dernier.
L'objectif n'est pas d'atteindre des niveaux très élevés d'employés engagés ; les champions sont au Mali à 43%, loin devant le Sénégal et les Etats-Unis à 34%. Mais peut-on penser que 6% soient suffisants pour porter les efforts de transition auxquels les entreprises font face ? Est-ce suffisant pour que ces ambassadeurs embarquent assez de collègues dans ces projets qui modifient les habitudes et l'organisation du travail ? Est-ce même suffisant pour imaginer pouvoir lancer des projets de transformation ?
Surtout, améliorer ce résultat n'est pas hors d'atteinte ! Les affirmations que Gallup utilise pour calculer cet indice incluent : "au travail, mon avis semble compter", "je sais ce qu'on attend de moi au travail", "dans les six derniers mois, quelqu'un au travail m'a parlé de mes progrès", "cette dernière année, j'ai eu l'opportunité au travail d'apprendre et de grandir".
Du bon sens managérial devrait corriger le tir... que l’on soit en présentiel, en distanciel, en hybride, dans le metavers ou n’importe quelle forme de relation au travail. Parfois, on semble oublier la base. Créer de l’engagement, c’est un travail du quotidien, mais dans l’ensemble, ce n’est pas sorcier. Après, je suis conscient que certaines personnes sont plus en demande de reconnaissance que d’autres par exemple. Il faut adapter en fonction des personnalités et ça, c’est plus difficile !
Il y a une affirmation plus large qui est utilisé par Gallup et qui nécessite un travail plus profond : "la mission de mon entreprise me fait sentir que mon travail a de l'importance".
Vous me voyez venir : un des leviers pour travailler cet aspect est... la société à mission. Mais attention, cela fonctionne quand ce cadre est véritablement inclusif et quand l’entreprise sollicite les équipes pour contribuer à définir les engagements, les cibles à viser et les associe aux succès des objectifs atteints. C’est un cadre potentiellement puissant et énergisant !
Du côté des entreprises
☀️DECRYPTAGE DE LA MISSION DE CVE.
Merci à celles et ceux qui ont voté pour le décryptage de la semaine. C’était très serré et les quelques votes supplémentaires après la publication de l’épisode de podcast mardi ont fait la différence. C’est CVE (Changeons notre Vision de l’Energie), producteur d’énergies renouvelables, qui l’emporte.
Cette ETI de 260 personnes basée à Marseille dispose de plusieurs bureaux régionaux et est également présent à l’international. Ils ont adopté la qualité de société à mission en deux temps, d’abord en présentant leur raison d’être l’an dernier, puis en allant plus loin cette année. Cela peut être une approche assez pertinente pour faire vivre la raison d’être et bien identifier les objectifs pertinents ensuite.
La raison d’être :
Mettre l’humain et la planète au cœur de l’énergie de demain.
C’est une raison d’être concise, qui ne cherche pas forcément à être très inspirationnelle. Une originalité de forme ressort de cette raison d’être : les parties prenantes indirectes de l’entreprise (“l’humain et la planète”) sont mentionnées en tête de phrase. Cela leur confère un poids très fort. Je pense toutefois que “l’humain” fait également référence aux équipes. Depuis sa création, les associés de CVE ont eu à cœur de mettre l’humain au centre de l’entreprise.
On comprend également par “l’énergie de demain” que les ENR sont leur cœur de métier. On peut regretter le côté très générique de cette raison d’être. Elle est certainement juste, mais pas très singulière. Quand un collaborateur entend cette raison d’être, se dit-il : “ça, c’est vraiment nous et personne d’autre” ? Peut-être que les objectifs viendront compléter cette première impression.
Les objectifs
Produire des énergies renouvelables, décentralisées, dans une logique de circuit court, avec la volonté d’accélérer la transition énergétique des territoires, des entreprises et du monde agricole, tout en veillant à limiter son impact sur l’environnement.
Cet objectif est à portée environnementale. Il décrit grosso modo le métier de CVE, donc pas de surprise dans ce choix. Ce qui est plus étonnant, c’est l’absence d’éléments sur les matériaux. En effet, CVE est également constructeur de panneaux photovoltaïques ou d’unités de méthanisation par exemple. Et même lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes constructeurs, ils s’appuient sur des partenaires. Cette partie n’est pas explicitée. Peut-être implicitement dans la partie “limiter son impact sur l’environnement”, mais ce n’est pas certain. Egalement, quid de la logique d’économie circulaire ? Un client peut-il se tourner vers CVE lorsque les panneaux photovoltaïques sont en fin de vie ou dégradés (par des grêlons en forme de balles de golf par exemple…) ?
Placer l’humain au cœur de son projet d’entreprise, afin de promouvoir l’épanouissement individuel et collectif, d’encourager l’excellence et de favoriser l’engagement de chacun.
C’est tellement central dans l’idée même des fondateurs de créer une entreprise qu’il aurait été étonnant de ne pas avoir un objectif sur le sujet. La question est de savoir jusqu’où ils sont prêts à mettre l’humain au cœur de l’entreprise. La réponse, à mon avis, est “partout” (cliquez sur ce lien, ce qu’ils font est assez bluffant !).
Imaginer et construire les modèles énergétiques de demain, en collaboration étroite avec les acteurs des territoires, en favorisant une gouvernance partagée et une création de valeur sociale et locale.
CVE se positionne donc comme un acteur des territoires. Leur présence dans différentes villes l’atteste, ainsi que leur souhait d’associer les collectivités dans les instances de gouvernance des projets, voire dans le co-financement. Cette démarche est-elle mise en œuvre partout dans le monde ou est-ce plutôt le cas en France ? J’ai trouvé peu d’informations sur la création de valeur sociale et locale, donc c’est peut-être un axe de développement.
Au global
Les objectifs viennent bien compléter une raison d’être. La mission est nette, bien définie. Elle me semble toutefois refléter davantage ce que l’entreprise est aujourd’hui—et le niveau est élevé—, mais pas nécessairement comment elle pourrait encore s’améliorer. Je pointais par exemple l’aspect d’économie circulaire, mais plus généralement se joue le sujet des matériaux utilisés.
Un autre aspect m’a étonné. Les objectifs ne mentionnent pas la logique originale de financement de l’entreprise, qui s’appuie beaucoup sur des investisseurs particuliers et du crowdfunding pour ses projets. Est-ce pour ne pas se fermer la porte à d’autres types de financement, tels que des levées de fonds plus classiques ? Possible.
Il n’en reste pas moins que cette mission fixe des orientations claires et espérons que l’entreprise saura en tirer pleinement bénéfice.
Cet exercice d’analyse se veut pédagogique pour toute entreprise souhaitant devenir société à mission ou en cours de transformation. Je m’évertue à être critique MAIS constructif.
Vous pouvez retrouver toutes les missions déjà analysées ici et mes 16 conseils pour passer société à mission ici.
Et je suis à disposition pour échanger avec l’entreprise analysée.
☝️A VOUS DE VOTER.
Comme chaque semaine, c’est à vous de choisir la mission que vous voulez voir analysée dans la prochaine missive. Quel décryptage de mission vous intéresserait ? Il suffit de cliquer sur votre choix.
🧓Alogia (silver économie)
🤒 Cogévie (mutuelle d'assurances)
▶️LES PREMIERES ACCREDITATIONS.
Ca y est, les premières accréditations du COFRAC pour désigner les OTI tombent. Pour rappel, une société à mission se fait auditer par un Organisme Tiers Indépendant au bout de 18 ou 24 mois pour la première vérification. Le processus d’accréditation est assez long, car le COFRAC doit pouvoir juger de la qualité de l’organisme candidat avant d’accorder son accréditation.
C’est la raison pour laquelle il n’y avait jusqu’alors que des OTI ayant une “recevabilité de la demande d’accréditation”. En langage clair, ces organismes peuvent faire des vérifications en attendant que le COFRAC statue sur leur sort.
Aujourd’hui, deux organismes sont officiellement accrédités, selon le site du COFRAC, Baker Tilly Strego et Endrix.
De nombreuses entreprises vont bientôt passer leur premier audit. La Communauté des entreprises à mission a sorti un guide méthodologique sur le sujet. La semaine prochaine, sur le podcast, je vous proposerai un entretien avec Alain Schnapper, vice-président de la Communauté, qui a été un des principaux contributeurs du guide, et qui est bien familier de ces vérifications.
👩⚕️PRÊT A TOUT POUR ETRE A MISSION.
J’ai plusieurs fois évoqué le fait que certaines associations seraient tentées de devenir société à mission, mais ne le peuvent pas, car la loi ne s’applique qu’aux sociétés commerciales, aux coopératives et aux mutuelles.
La seule solution à date : changer de statuts. C’est ce que les quatre écoles d’ingénieurs du groupe Ionis—Epita, l'ESME Sudria, l'Ipsa et Sup'Biotech—ont fait l’an dernier.
Un autre cas est à l’étude : l’AURAR (Association pour l'Utilisation du Rein Artificiel à La Réunion). Le cheminement est un peu plus complexe, puisque l’ARS doit valider ce choix. Le sujet est en cours d’instruction, mais il soulève un peu d’emballement depuis que la commission spécialisée de l'organisation des soins (CSOS) a rendu un avis défavorable à ce changement de statuts.
La motivation de l’AURAR : l’association est déjà fiscalisée et un rapport de la chambre régionale des compte affirmait en 2019 que l’association faisait partie du champ concurrentiel et qu’une réflexion sur une évolution des statuts serait nécessaire. A suivre…
Du côté de la politique
🔨LA PUISSANCE NORMATIVE EUROPEENNE EN ACTION.
“On n’a pas de pétrole, mais on a des normes”, pourrait le slogan de la Commission européenne. En s’appuyant sur un marché de près de 500 millions de consommateurs, la Commission sait que ses règles pèsent au niveau international, surtout quand il s’agit d’imposer des règles du jeu aux autres. C’est ce qu’elle va essayer de faire dans le commerce international.
Tous les accords de libre-échange récents incluent des chapitres sur le développement durable (trade and sustainable development chapters). La Commission veut renforcer la capacité de la partie européenne à faire respecter les engagements pris et à imposer des sanctions le cas échéant. Autre aspect du plan : il s’agit d’impliquer davantage la société civile dans ses actions. Pas certain que cela s’applique à des accords de libre échange plus anciens pour lesquels ces aspects étaient peu essentiels.
Mon son de la semaine
D’habitude, je mets mon son de la semaine en pied de missive, mais comme il est lié à la section d’après, je vous invite à l’écoute en lisant ma recension du film Bigger Than Us. Le générique d’intro du documentaire est juste époustouflant. Il vous plonge dans l’ambiance du film, prenant, saisissant. Deux minutes seize intenses !
Du côté des idées
🎞️RECENSION DU FILM BIGGER THAN US DE FLORE VASSEUR.
J’ai eu la chance de participer à une projection privée de Bigger Than Us réalisée par Flore Vasseur. Une chance oui, parce que le film n’a, comme beaucoup d’autres, pas eu de présence très longue en salles quand il est sorti en septembre dernier. Une chance aussi, parce que Bigger Than Us est documentaire indispensable. Une chance enfin, parce que Flore Vasseur était présente à l’issue de la projection pour répondre aux questions.
Bigger Than Us part d’une rencontre en 2016 entre Flore Vasseur et Melita Wijsen, jeune activiste indonésienne, pour un reportage sur la lutte contre la pollution plastique en Indonésie. A 16 ans, elle avait déjà fait deux burn-outs. Comme l’a expliqué la réalisatrice, une des choses que l’on peut faire pour aider les activistes, c’est de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. D’où l’idée d’aller chercher des pairs un peu partout dans le monde pour se connecter et partager leurs histoires.
Bigger Than Us, c’est la rencontre avec ces sept activistes, entre 18 et 25 ans, qui agissent dans leurs communautés depuis plusieurs années déjà. Bigger Than Us, c’est aussi la rencontre entre le climat, la justice sociale, l’éducation, l’accès à l’alimentation, les droits humains.
Chacun de ces portraits est puissant, il prend aux tripes. L’énergie de ces activistes est étincelante. D’une manière assez intime, bien qu’on soit souvent très éloigné du quotidien de ces personnes, la connexion s’établit. Le documentaire fait appel à notre humanité, cherche à nous faire ouvrir les yeux sur les champs d’action possibles et le fait qu’une personne peut avoir un effet essentiel.
Ce n’est pas un documentaire larmoyant ou sensationnaliste. Evidemment, les activistes pointent du doigt certains acteurs fautifs, mais ce n’est pas le cœur de ces témoignages : le film est centré sur leurs combats, leur engagement, leur capacité à soulever des montagnes quand on ne cherche qu’à les faire taire.
On ne sort pas indemne de ce film : on sort renforcé dans l’idée que regarder les choses se dégrader devant nos yeux n’est pas une option, pas plus que se dédouaner avec de mauvaises excuses : je n’ai pas le temps, je suis tout seul etc. La majorité de ces activistes se sont lancés non pas pour changer le monde, mais par survie et par envie d’être utile dans leurs communautés. A notre échelle, dans nos vies quotidiennes, en tant que citoyen ou travailleur, nos actions peuvent avoir un impact. On commence souvent seul, mais en parlant, on élargit le cercle… Bien que le film soit centré sur la jeunesse, c’est un documentaire qui parlera à toutes les générations.
Je n’ai qu’une recommandation à vous faire. Rendez-vous sur le site et organisez une projection dans votre entreprise, au sein des collectifs dont vous faites partie. C’est une expérience qui se partage. Et merci Trusteam de l’avoir organisée.
📖L’ENTREPRISE ELARGIE.
Dans une note pour Le Cercle des économistes, Jean-Paul Betbèze revient sur la notion de “gouvernance pour les entreprises” comme un des absents des débats politiques de la présidentielle et des législatives (un de plus !). Le style n’est pas toujours évident, mais les idées sont très à propos. Je retiens deux recommandations :
“Mettre les salariés dans la confidence” (j’aime bien cette formule) : comme l’écrit l’auteur très justement, “la gouvernance est un partage des réalités, avant d’être celui des responsabilités, puis des résultats”. Pour lui, ce partage des réalités implique d’évoquer les difficultés, mais également de fluidifier le partage d’informations en interne, car la richesse se crée de plus en plus à partir de cette coopération et de ces partages pour identifier les souhaits des clients et être plus réactif face aux risques.
“accroître la valeur ajoutée, pour la partager en formation, intéressement et participation” : il s’agit de faire accepter que la rentabilité des entreprises se tourne vers l’investissement dans le capital humain. Il peut être interne à l’entreprise, mais également dans l’écosystème en soutenant des start-ups ou des entrepreneurs individuels dans une logique d’entreprise étendue. Que dire aux actionnaires ? Que la valeur de l’entreprise dépend de plus en plus de sa capacité à attirer et fidéliser des talents.
💊L’EMPREINTE CARBONE DES MEDICAMENTS.
On parle de l’empreinte carbone d’un nombre croissant de produits : les vêtements, l’alimentation, les jouets, le mobilier etc. Mais, il y a une catégorie dont on parle très peu et qui pourtant fait tourner nos sociétés : les médicaments. Les industries de santé pèsent tout de même 8% des émissions de GES en France, selon le Shift Project. On en parle tellement peu que ce n’est même pas une préoccupation, révèle une enquête du laboratoire Chiesi réalisé par l’Ifop. 80% des interrogés connaissent mal, voire très mal la provenance des médicaments. Seuls 20% des Français estiment que ce sujet de provenance devraient être une priorité dans les marchés publics des hôpitaux.
Cet article des Echos Etudes explique toutefois que des initiatives existent dans le secteur pour améliorer l’empreinte carbone dans l’industrie pharmaceutique et Chiesi est un bon exemple d’un labo qui bouge. Rappelons qu’il est société à mission en France, societa benefit en Italie et labellisé BCorp.
🧠UN PEU PLUS DE JUS DE CRANE.
L’apolitisme des entreprises est-il révolu ? Le débat est ouvert et hyper sensible selon une enquête d’Omnicom.
Les publicités inspirationnelles fonctionnent-elles auprès des consommateurs ? Oui, mais à certaines conditions, explique un rapport du cabinet de conseil GfK.
Une des facettes du retour au bureau qui déplait le plus, c’est le trajet A/R maison-travail. Voici quelques bonnes idées pour le rendre moins pénible et plus utile.
Je suis en désaccord—ou apporterais beaucoup de nuances—avec presque tout ce qu’il y a sur ce dessin lié à la raison d’être, mais ça ne m’empêche pas de vous le partager.
Seule mention des élections avec cette bonne idée de former les députés aux enjeux climatiques, même en version éclair.
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A la semaine prochaine,
Vivien.