#87 La durabilité en petite entreprise: pas simple
Le contexte importe en effet / Décryptage de la mission d'OLY Be et plein d'autres actus et analyses (14 minutes)
Chère lectrice, cher lecteur,
Bienvenue dans cette nouvelle missive de La Machine à sens, la newsletter sur les entreprises rôles modèles, celles qui veulent se transformer et embarquer toute leur chaîne de valeur. Vous êtes toujours un peu plus nombreux chaque semaine et c’est surtout grâce à vos efforts de diffusion, par les réseaux sociaux, par le bouche-à-oreille, par un transfert d’emails. Je vous encourage à continuer de le faire ! Cette newsletter a vocation à intéresser toutes les personnes intéressées par les sujets d’entreprises responsables, de soutenabilités, avec un petit tropisme sur l’entreprise à mission, je le concède !
Merci d’avance ! Passons au sommaire :
💭 Le développement en petite entreprise, c’est pas si facile
🧘♀️ Décryptage de la mission d’OLY Be (yoga et bien-être)
👏 Les entreprises dans la région Sud se mettent à la société à mission
😥 L’effet KissCool de Larry Fink
🏃 2035, l’année de la neutralité carbone pour la Finlande
🌍 Ce devait être la semaine climat du Parlement européen
🔎 Prenons conscience, nous les hommes, du “sexisme bienveillant”
💪 Vive les seniors !
🧠 Un peu plus de jus de crâne avec les feuilles de route des ministres, le calcul de la biodiversité, l’ombre climatique et la seconde main dans la téléréalité
☝️ Le vote pour la prochaine société à mission décryptée : Ecovadis (notation RSE) vs Nubbo (incubateur)
🎧 Mon son de la semaine : Harry Styles - “As It Was”
Elle est peu plus longue que d’habitude, donc n’hésitez pas à picorer.
Edito
Je suis très sensible aux PME. Elles représentent un peu plus de 150 000 entreprises en France, sont implantées partout sur notre territoire, sont d’une diversité et d’une richesse épatantes. Et déjà, elles ont du mal à concilier le quotidien et la réflexion de plus long terme. La tête dans le guidon, des collaborateurs multi-casquettes, des ressources humaines et financières limitées, bref les temps pour prendre un peu de recul sont rares. Mais, c’est encore plus prononcé dans les TPE, qui, elles, représentent 3,9 millions d’entreprises.
Ces petites structures sont également soumises aux besoins de se transformer et de prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité. Un article de Maël Sommer paru dans la Revue Internationale P.M.E. illustre parfaitement les difficultés complémentaires auxquelles elles doivent faire face.
Il énumère quatre types de tensions possibles entre durabilité et retombées économiques :
la logique gagnant-gagnant : il existe une relation de cause à effet entre l’action responsable et les retombées économiques ;
la logique gagnant-perdant : c’est une approche dominée par le compromis et l’arbitrage. On cherche à séparer les aspects responsables et économiques, souvent au détriment des premiers ;
la logique d’intégration : aucun aspect n’est privilégié, puisque les dimensions responsables et économiques sont considérées à poids égal ;
la logique de paradoxes : on accepte les tensions possibles entre les aspects économiques et responsables. Il est donc envisageable de résoudre des problèmes sociaux et environnementaux sans chercher des retombées économiques immédiates.
L’article se focalise sur cette dernière dimension, car c’est souvent celle qui domine pour les petites entreprises qui souhaitent intégrer des dimensions responsables dans leur activité. Ces paradoxes sont permanents et peuvent prendre plusieurs formes.
Face à ces tensions paradoxales, deux réponses sont possibles : l’acceptation ou la non-acceptation. La première amène à une résolution constructive, tandis que la seconde conduit à une résolution défensive. En d’autres termes, soit on voit ces tensions comme des opportunités, soit comme des contraintes.
Toutefois, l’article explique judicieusement que ce n’est pas une attitude permanente, figée. Les situations se reproduisent fréquemment, puisque le contexte évolue. Ensuite, dans certains cas, l’entreprise acceptera la situation ; dans d’autres, elle sera davantage sur la défensive. Cette analyse est juste et tranche avec les innombrables appels à apprendre à travailler dans l’incertitude. Certes, mais des fois, ça tombe juste mal !
L’auteur conclut avec un cadre d’analyses très utile pour les petites entreprises.
L’injonction à toujours faire mieux se heurte ainsi à des réalités qui sont parfois difficiles à accepter. Il est ainsi parfois délicat de concilier les logiques d’exploitation (le quotidien, le court terme) et d’exploration (le changement, le long terme).
Néanmoins, l’auteur note que les entreprises analysées partagent une certaine vision de l’intérêt des efforts qu’elles mènent. Notons que le chercheur a fait son terrain auprès d’entreprises agricoles engagées dans une démarche ISO 14001. Rares sont celles qui voient l’action comme une source de performance économique, en revanche, cet aspect devient indispensable à la survie de l’entreprise, liée aux pressions sociales en matière de durabilité. Par exemple, la valeur de l’entreprise ne se déprécie pas en cas de cession ou transmission. D’autres éléments reviennent fréquemment comme des bénéfices indirects : moins de gaspillage, moins de déchets etc. Je vous invite à suivre la newsletter de Greenscale qui se focalise pas mal sur ces sujets pratiques en ce moment.
Mais, la reconnaissance des actions menées est difficile n’est pas souvent valorisée par les clients. Cet article vient de nouveau alimenter le débat sur la portée des actions responsables, surtout quand on est “en avance” par rapport aux autres. Ce n’est pas simple à valoriser et la conviction n’est pas toujours suffisante pour tenir les efforts dans la durée. Par ailleurs, l’article parle d’entreprises déjà sensibilisées et engagées. Lionel Canesi, président du Conseil Supérieur de l’Ordre des experts-comptables, rappelle dans La Tribune que c’est malheureusement loin d’être le cas de la majorité des TPE faute de connaissance, de cadre, de temps et de moyens.
Que faire si on veut éviter que les petites entreprises se détournent d’actions responsables par souci de rentabilité économique et se retrouvent en retard ou perpétuellement sous la contrainte de faire dans l’urgence ?
Pour ce type d’entreprises en particulier, la marge de manœuvre est faible.
Soit les pouvoirs publics envisagent des mesures incitatives pour ce type d’entreprises (fiscalité, bonus dans les marchés publics etc.).
Soit la loi oblige tout le monde à un même niveau d’exigence et de responsabilité (tout en prenant en compte la taille d’entreprise).
Soit les plus grandes entreprises, notamment en B2B, adoptent le principe de solidarité et mettent en place des mécanismes de soutien pour ces entreprises, par exemple dans le cadre d’objectifs statutaires d’une entreprise à mission ou de charte d’achats responsables.
Soit les consommateurs acceptent le premium lié à ces efforts, mais vu le contexte, cela ne sera pas aisé…
Il n’y a aucune solution aisée, mais cela ne doit toutefois pas décourager ces entrepreneuses et entrepreneurs dans leur volonté de progresser. C’est le sens de l’histoire, même si parfois, il est un peu long à se dérouler.
Appel à témoignage. Si vous êtes une TPE engagée dans une démarche de société à mission ou en connaissez, et que vous avez trouvé des solutions à ces enjeux, je serais très intéressé d’échanger ! Vous pouvez m’envoyer un email.
Du côté des entreprises
🧘♀️DECRYPTAGE DE LA MISSION D’OLY BE (BIEN-ÊTRE ET YOGA).
J’ai la pression ! C’est la première fois qu’une entreprise fait autant de bruit pour se faire décrypter sa mission. Alors que Balzac était bien en tête, l’équipe d’OLY Be a relayé le vote en interne et l’affaire était pliée !
OLY Be, c’est une entreprise spécialisée dans le yoga en ligne et en club. L’ambition de sa fondatrice depuis 2015 : démocratiser le yoga, sport qui fait grandir. La démarche de devenir société à mission n’est pas a priori évidente, mais c’est justement la raison pour laquelle je trouve que ce décryptage est utile : en réfléchissant à ses enjeux sociaux et environnementaux, on trouve forcément matière pour travailler sa mission.
La raison d’être :
Faire du sport et du bien-être, des pratiques simples, accessibles et qui n’excluent personne.
Cette raison d’être est claire, compréhensible et sans fioriture. On évite les termes galvaudés (voir mon rapport pour les retrouver).
Le choix a été fait de ne pas mentionner le yoga. C’est compréhensible, car l’entreprise a certes fait ses premières armes sur cette pratique, mais elle s’ouvre progressivement à d’autres sports de salle, comme les pilates ou le cardio.
On retrouve le lien entre le sport et le bien-être, sur lequel l’entreprise communique beaucoup, et à juste titre. Que serais-je sans le sport ?!
Mais, c’est la fin de la raison d’être qui est la plus intéressante : “pratiques simples, accessibles et qui n’excluent personne”. On parle ici d’éléments qui évoquent l’accessibilité dans la pratique—trouver le bon niveau qui correspond à ses capacités et ses objectifs—et dans les prix. C’est un vrai enjeu sur ce créneau, car la concurrence s’est encore accentuée avec la pandémie et la fermeture des clubs, qui ont fait émergé de nouvelles offres à des prix très concurrentiels.
La partie sur la non-exclusion est importante aussi, pour prendre compte les spécificités des uns et des autres. Cela ouvre des champs d’actions importants pour l’entreprise, car il faut aller au-delà des classiques cours pour enfants ou post-natal par exemple. On sait que le sport est également facteur d’inclusion et de diversité. L’entreprise le fait déjà auprès de certains publics fragiles, comme les demandeurs d’emploi. Mais, je pense que ce pourrait être un des axes de développement très intéressants. Cela me fait penser dans une certaine mesure à la manière dont la mission d’OpenClassrooms les a poussés à réfléchir aux publics peu adressés par leurs offres.
Les objectifs :
multiplier les moyens pour favoriser et faciliter l’accès aux pratiques sportives et bien-être dans le respect de l’environnement ;
démocratiser le sport et le bien-être, notamment le yoga auprès de tous les publics, sans préjugé, en leur donnant les clés pour se sentir bien ;
associer les collaborateurs aux prises de décision et aux succès de la Société
Ces objectifs sont bien complémentaires de la raison d’être et couvrent directement l’activité de l’entreprise.
Le premier objectif est intéressant de manière assez implicite. L’entreprise étant active en salle et sur Internet, on touche à des sujets de consommation énergétique et de numérique responsable. Ce n’est pas le sujet le plus souvent abordé par les acteurs du sport.
Le second peut être très engageant et rejoint ce que je mentionnais sur le sujet de l’inclusion et de la diversité par le sport. C’est probablement un des aspects les plus forts de cette mission, surtout celui qui peut amener OLY Be à travailler avec des partenaires publics et privés.
Le dernier objectif est malin. Oui, il parle de l’interne, mais pas de QVT ou de management bienveillant. Il ancre deux éléments pas toujours évidents à maintenir dans une entreprise en croissance : la prise de décision partagée (et donc la mise en place de mécanismes pour soutenir et opposer des décisions) et le partage de la valeur. OLY Be a fait sa première levée de fonds en 2020 (certes auprès d’Eutopia, également société à mission), mais dans l’hypothèse d’une future levée, les actionnaires sont prévenus.
Au global
C’est une belle mission. Elle est claire, bien structurée, ambitieuse et ancrée dans la réalité de l’entreprise. Elle ouvre beaucoup de perspectives dans le déploiement opérationnel et surtout elle offre des axes de développement intéressants pour l’entreprise, en termes de publics visés et d’impact social.
Cet exercice d’analyse se veut pédagogique pour toute entreprise souhaitant devenir société à mission ou en cours de transformation. Je m’évertue à être critique MAIS constructif.
Vous pouvez retrouver toutes les missions déjà analysées ici et mes 16 conseils pour passer société à mission ici.
Et je suis à disposition pour échanger avec l’entreprise analysée.
☝️A VOUS DE VOTER.
Comme chaque semaine, c’est à vous de choisir la mission que vous voulez voir analysée dans la prochaine missive. Quel décryptage de mission vous intéresserait ? Il suffit de cliquer sur votre choix.
🔢 Ecovadis (évaluation RSE)
🪜 Nubbo (incubateur)
👏CA BOUGE DANS LE SUD.
La région Sud ne saute pas aux yeux comme celle qui accueille le plus d’entreprises à mission. Pourtant, ce reportage du Journal des entreprises montrer que la région fait son retard !
😥EN FAIT, LA BARRE NE FAIT QUE BAISSER.
Il y a la lettre annuel de Larry Fink qui agit comme un baromètre des positions de la finance, notamment sur les sujets climatiques. On y parle de risques climatiques, de capitalisme des parties prenantes, de la nécessité de bouger.
Mais, le CEO de BlackRock commence à être clair sur le fait qu’il y a les mots et il y a les actes. Les mots, ce sont les lettres de vœux ; les actes, c’est tout ce qui se passe le reste de l’année… Après avoir expliqué que la guerre en Ukraine rebattait les cartes et que l’entreprise allait être moins active sur le climat dans les AG, Larry Fink a expliqué dans un entretien à Bloomberg que ni BlackRock, ni le secteur privé ne devait être “la police de l’environnement”. Admettons !
Mais pourquoi cette formule ? Parce que Larry Fink s’oppose à demander aux entreprises de traiter le Scope 3 (l’écrasante majorité des émissions carbone des entreprises). Comme le Scope 3 touche les clients des entreprises, c’est effectivement le levier par lequel on demande à tout son écosystème d’aider l’entreprise à émettre moins, à consommer mieux, plus sobrement etc.
Il semble ignorer le fait que sans traiter le Scope 3, la neutralité carbone, ancrée dans la doctrine d’investissement de BlackRock, n’est pas atteignable. Point barre !
Du côté de la politique
🏃LA FINLANDE, PLUS VITE QUE LES AUTRES.
On parle beaucoup de climat dans les pays nordiques. C’est le sujet central de la nouvelle saison de Borgen (ne boudons pas notre plaisir, cette série est phénoménale !).
Mais, cette sortie ne doit pas éclipser l’annonce de la Finlande qui a voté l’objectif de la neutralité carbone pour 2035 et d’être négatif en carbone à partir de 2040. C’était prévu dans le programme du gouvernement, donc pas de surprise, mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Surtout, comme l’expliquait cette enquête du Monde il y a près de trois ans, ce ne sera pas simple de tenir cet engagement.
Mais, c’était bien avant la guerre en Ukraine… Beaucoup de choses ont changé pour la Finlande depuis.
🌍CE DEVAIT ÊTRE LA SEMAINE DU CLIMAT, MAIS…
Tout le monde attendait cette semaine avec impatience. Le Parlement européen devait voter plusieurs mesures fortes liées au climat, notamment l’arrêt des ventes de véhicules neufs thermiques d’ici 2035, la révision du marché carbone, la taxe carbone aux frontières et le fonds social pour le climat. Tout semblait décidé, mais, la dramaturgie européenne a changé la donne (ce n’est pas tout à fait comme dans Parlement mais pas loin des fois…).
Le Parlement a bien voté la fin des véhicules thermiques neufs à partir de 2035 ou plutôt, en langage technique, un objectif de réduction de 100% des émissions pour l’ensemble de la flotte de l’UE par rapport à 2021. Cette décision va faire des véhicules hybrides l’innovation de transition la plus brève de l’histoire ! On verra si le Conseil (les Etats-membres) gardera le texte en l’état. Le lobbying doit être très, très intense ! P.S. : cela concerne les véhicules particuliers et les petits utilitaires.
Mais, tout a capoté ensuite, puisque le Parlement s’est écharpé sur la révision du marché carbone, chacun se renvoyant la balle. Conséquence : les autres textes sont reportés et les négociations reprennent.
Du côté des idées
🔎LE SEXISME BIENVEILLANT.
Cet article de la Harvard Business Review m’a particulièrement touché. Il s’adresse tout spécifiquement à tous les hommes qui veulent combattre les discriminations et le sexisme au travail.
Il évoque le sexisme bienveillant (“benevolent sexism”). C’est une forme de sexisme, qui est souvent le résultat de maladresses, de méconnaissances, mais qui n’est pas intentionnel, contrairement au sexisme hostile.
De nombreux hommes veulent combattre le sexisme au travail, en finir avec les remarques déplacées, les attitudes inacceptables et autres situations dégradantes. Mais, parfois, en combattant le mal, on peut rapidement tomber dans ce travers du sexisme bienveillant, en voulant prendre soin de, protéger, ou compenser. C’est peut-être bien intentionné, mais on vise à côté…
En tant qu’hommes, nous - oui je m’inclus dedans - devons nous défaire de trois fausses croyances :
Les hommes sont responsables des femmes, ce qui peut nous amener à penser penser à leur place ;
Les hommes et les femmes sont différents et complémentaires, ce qui amène souvent à une distribution des métiers malheureuse (cf. cette tribune qui parle des chief impact officers) ;
La vie personnelle des hommes dépend des femmes, ce qui amène à perpétuer un rôle “traditionnel” à la femme.
Du bon sens, me direz-vous, mais dans les faits, ce n’est pas si simple. J’ai la chance que ma femme me sensibilise beaucoup sur ces sujets, mais je suis loin d’être parfait. La première recommandation des auteurs est d’accroître ses connaissances sur le sujet. Cela passe par la lecture de cet article.
💪VIVE LES SENIORS.
Qui n’a pas déjà entendu que si on n’a pas fait sa carrière à 45 ans, on a aucune chance de la réussir ? Pourquoi, parce qu’après 45 ans, on est moins attractif sur le marché de l’emploi. Ca tombe mal à un moment où on discute d’augmenter l’âge de la retraite…
Frédérique Jeske et quelques autres seniors ont décidé de tordre le cou à ces idées reçues et de valoriser leur âge, leurs expériences, leurs compétences en lançant Senior For Good. L’objectif : construire et animer une communauté de professionnels seniors et un réseau d'entraide pour accompagner celles et ceux qui sont en difficulté, lutter contre les discriminations à l'embauche, aider les entreprises à mettre en place les meilleurs pratiques d'inclusion et de diversité, promouvoir l'image et la performance des seniors dans le monde du travail. Pour en savoir plus, c’est par ici.
🧠UN PEU PLUS DE JUS DE CRANE.
Le cabinet d’avocats Landot et associés a référencé tous les décrets d’attribution des ministres qui viennent de tomber.
Comment mesurer l’impact sur la biodiversité ? Harold Levrel recommande de penser le coût de maintien de la biodiversité et non de calculer la valeur des services qu’elle fournit.
A la découverte de “l’ombre climatique” !
Imaginez si “Les Marseillais je ne sais pas où” ne donnaient que des vêtements de seconde main aux candidats ? Fou, non ! “Love Island” au Royaume-Uni l’a fait !
Mon son de la semaine
J’ai fait quelque chose que je ne fais jamais. J’ai regardé la playlist “Les Tubes de l’été”. Si vous suivez un peu mes goûts musicaux, peu de chances de trouver des pépites à mon goût. En effet… Mais j’avoue avoir un gros faible pour ce single d’Harry Styles, “As It Was”. C’est catchy, prévisible, fait pour plaire, il y a tous les ingrédients du tube, mais ça marche très bien !
Si vous êtes arrivé.e jusque là, j’ai un petit service à vous demander : cliquez sur ❤ si vous appréciez la missive. Cette newsletter est un projet de passion et de partage. Vos encouragements sont importants ! Cela me permet également de savoir les sujets qui vous intéressent.
Vous pouvez également partager le contenu sur les réseaux sociaux ou auprès de collègues. Vous êtes mes meilleurs ambassadeurs !
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Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement, échanger sur vos réflexions liées à la raison d’être ou la société à mission, vous pouvez me contacter par réponse à cet email si vous me lisez depuis votre boîte, sinon par email si vous lisez depuis votre navigateur. Plus d’infos sur mon site.
A la semaine prochaine (désolé, je vais envoyer pas mal d’emails…),
Vivien.