#14 Le Slip a trouvé sa mission
Bonsoir,
Je me suis dit que je ne manquerai pas une missive - jamais. C’est court cette semaine ! Je ferai le focus spécial vin dans la semaine. Oui, il y a beaucoup à dire.
Du côté des entreprises
La mission du Slip. J’évoquais il y a quelques semaines que Le Slip français allait passer entreprise à mission. C’est désormais chose faite. Sa raison d’être est définie ainsi : “Fidèle à l’esprit français d’ouverture et d’audace, la société n’a de cesse, depuis sa création, de réinventer avec panache l’industrie textile française dans ses codes et ses valeurs. La société s’engage à l’égard et avec des partenaires (entreprises, associations, créateurs) à construire une industrie textile plus juste, innovante, agile et riche d’un écosystème créatif et actif.” Le comité de mission sera composé de cinq personnes : trois experts externes, un client et un salarié. Son PDG Guillaume Gibault met vraiment l’accent sur deux rôles clés de son entreprise : l’ancrage local avec des fournisseurs français et, dans la continuité, la volonté de dynamiser l’industrie française. Sur ce second point, il vise plus particulièrement l’industrie textile qui a beaucoup souffert notamment de la concurrence chinoise, mais ne réduit pas son champ de vision pour autant. Je trouve son positionnement rafraîchissant. Si beaucoup rangerait (trop hâtivement) Le Slip français dans la “start up nation”, c’est en réalité une belle PME consciente de son rôle sociétal. L’hypercroissance et les levées de fonds à huit ou neuf chiffres ne sont pas des finalités pour Guillaume Gibault : il inscrit clairement son entreprise dans une logique de pérennité et d’impact économique et sociétal.
Du côté des idées
Pas convaincus. Les jeunes sont toujours majoritairement sceptiques sur les démarches RSE des entreprises. Dans un récent sondage de l’Ifop pour La Tribune et Europe 1, il ressort que 55% des jeunes de moins de 30 ans adhèrent à l’affirmation que “la responsabilité sociétale des entreprises est le plus souvent une démarche marketing mise en place par les entreprises pour s’acheter une image écologique et sociale”. On peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Je n’ai pas vérifié, mais je pense que quelques années en arrière, ce chiffre aurait été plus élevé.
Un syndicat écolo. L’univers syndicaliste me paraît souvent statiques en France. Les acteurs ont très peu changé, tout autant que beaucoup de leurs positions. Alors, c’est toujours intéressant quand un acteur essaie d’émerger. Longue interview du fondateur du Printemps écologique, nouveau “éco-syndicat” qui va devoir faire la traversée du désert (que de barrières à l’entrée…) avant de pouvoir prétendre à une quelconque représentativité nationale. A suivre néanmoins.
C’est tout pour cette semaine même s’il y a plein d’autres actus (déjà dans mon agenda professionnel chargé 😅).
Bon week-end chez vous,
Vivien.